Récifs artificiels

Le projet Morph-reef : vers des récifs artificielsObjectif : dynamiser durablement l’implantation de faune et de flore grâce à un concept de récifs artificiels déployables en biocomposites.

C’est l’objectif du projet MORPH-reef, un projet pluridisciplinaire à la croisée de la science des matériaux, de la mécanique, de la biologie marine et de l’écologie, porté par les laboratoires IRDL et  LBCM de l’UBS, en partenariat avec la Tokyo University of Sciences (Japon).

Une thèse démarre en septembre sur le sujet, financée par l’UBS et l’école universitaire de recherche Isblue.

MORPH-reef : contribution à l’étude de récifs artificiels bioinspirés et adaptatifs, élaborés par impression 4D

La problématique de déplétion de ressources biotiques dans les zones côtières et littorales est désormais admise par la communauté scientifique. Pour y remédier, des récifs artificiels censés favoriser la dynamique de repopulation ont été développé dans les zones côtières. Notamment en France et au Japon. Néanmoins, ces derniers sont souvent composés de blocs de bétons, de parpaings, de coques de navires ou de pneus usagés. Il ne s’agit en aucun cas de solutions soutenables.

Le projet Morph-Reef a pour objectif de développer un nouveau concept de récifs artificiels, bioinspirés, à la fois déployables et disposant d’une durée de vie contrôlée.

En s’inspirant des microstructures asymétriques observées dans le monde végétal, et en s’appuyant sur les propriétés hygroscopiques de certains biocomposites, ces nouveaux éléments de récifs seront capables de proposer des changements de forme à façon permettant de mimer le mouvement des algues, et ainsi de reproduire l’habitat d’espèces marines locales et d’assurer le rôle de refuge voire de frayère pour les espèces vagiles.

 

Pour cela, ils seront architecturés par impression 4D, une évolution de l’impression 3D appliquée aux matériaux adaptatifs.

 

Leur formulation à base de biopolymères et de fibres végétales (lin par exemple) sera optimisée afin de favoriser l’implantation de la flore aquatique, de par ces propriétés de surface (rugosité), et la dynamique de repopulation de la faune par relargage aquatique de polysaccharides, pour stimuler la croissance des espèces colonisatrices