Indigo
Des filets biodégradables pour les pêcheursPiloté par l’Université Bretagne Sud, le projet Indigo va concevoir des filets de pêche en plastique biodégradable, avec, d’ici à 2030, l’objectif de réduire de 3 % les déchets plastiques.

Les déchets plastiques néfaste sur les animaux marins
Selon une étude parue dans Science en 2015, entre 5 et 13 millions de tonnes de matières plastiques aboutissent dans les océans chaque année. Les engins de pêche (filets, casiers...), dont la durée de vie est estimée à plusieurs centaines d’années, représentent 27% de ces déchets marins. Ils sont à l’origine de ce qu’on appelle la pêche fantôme et ont un impact particulièrement néfaste sur les animaux marins.
🇫🇷 Le projet INdIGO entend réduire de 3% les déchets plastiques dans les océans d’ici à 2030. @Channel_Manche @UBS_universite @compositic Inscrivez-vous au lancement pour en savoir plus : https://t.co/XWoEkcYk3H pic.twitter.com/3VFKmJ8zza
Un partenariat public-privé
Pour faire face à ce phénomène, six institutions de recherche (Universités de Bretagne Sud, Plymouth et Portsmouth, IFREMER, CEFAS et SMEL) et quatre partenaires privés (NaturePlast, Filt, IRMA et Marine South East), de part et d’autre de la Manche, ont décidé de collaborer afin réduire la pollution plastique générée par les activités liées à la pêche et à l’aquaculture. Leur objectif commun est de créer de nouveaux filets biodégradables, de favoriser leur adoption par les professionnels et d’améliorer la prévention et la gestion des pollutions générées par les engins.
Fière d’être membre de ce projet en faveur de l’environnement et des #pêcheurs. C’est ça notre mission avec notre institut Archipel UBS @INdIGO_interreg @LorientAgglo @CCIRBretagne @CCI_du_Morbihan @Vannesagglo @FGoulard56 https://t.co/LFVisu14sr
— UBS_universite (@UBS_universite) February 13, 2020
Un projet France - Angleterre
Le projet INdIGO a obtenu, fin 2019, un financement du programme européen de coopération Interreg France (Manche) Angleterre à hauteur de 2,9 millions d’euros, pour un budget total de 4,2 millions d’euros. La durée du projet s’étend jusqu’en juin 2023. L’UBS est chef de file du projet via son plateau technique ComposiTIC, spécialisé dans la conception de matériau innovant. Le laboratoire Lab-STICC intervient quant à lui pour impliquer les professionnels de la pêche et l’aquaculture et étudier l’appropriation du nouvel engin. Dans le bassin lorientais, l’Institut Régional des Matériaux Avancés (IRMA) et le Laboratoire de Technologie et Biologie Halieutiques (LTBH) de l’IFREMER participent également au projet.
De gauche à droite : Laurent Gillet (enseignant chercheur au Lab-STICC), Morgan Deroiné (ingénieur de recherche à ComposiTIC), Dalyal Copin (ingénieur à l’Irma) et Claire Allanos (permanente sur le projet INdIGO). (Le Télégramme/Sophie Prévost)
Un projet lancé en février 2020
La journée de lancement du 12 février 2020 avec les partenaires et d’autres intervenants des secteurs publics et privés a permis d'aborder les thèmes suivants :
- Les enjeux environnementaux et sociétaux
- Le contexte de la pollution par le plastique et les impacts économiques des déchets marins
- Les solutions alternatives comme les solutions pensées à bord, le recyclage des engins de pêche, les plastiques biodégradables, le rôle des individus acteurs des transitions
- Les défis industriels face aux nouveaux matériaux
Les médias en parlent
- Lutte contre la pollution des océans : la solution passera-t-elle par des filets de pêche biodégradables ? (Europe 1)
- Lutte contre la pollution plastique : des filets de pêche biodégradables (France 3)
- Mise en place de filets de pêche biodégradables pour lutter contre la pollution plastique (Infodurable)
- Des filets de pêche biodégradables pour lutter contre la pollution plastique (Le Figaro)
- Des filets biodégradables pour les pêcheurs de la Manche (Le Monde)
- Lorient. Un jour, les filets de pêche seront biodégradables (Ouest-France)
- À Lorient, INdIGO met Français et Anglais dans les mêmes filets ( Le Télégramme)