Café stratégique Vannes - Retrait de notre dispositif militaire au Mali

Café stratégique - Vannes - Retrait de notre dispositif militaire au Mali : Quel avenir pour l’influence française en Afrique ?Retrouvez la vidéo du café stratégique animé par le Général de corps d’armée (2S) Dominique DELORT, ancien chef du Centre opérationnel interarmées (COIA) de l’état-major des armées (EMA).

Conférence-débat à propos du« Retrait de notre  dispositif  militaire au Mali : Quel avenir pour l’influence française en Afrique ? »

Conférence présentée par le Général de corps d’armée (2S) Dominique DELORT, ancien chef du Centre opérationnel interarmées (COIA) de l’état-major des armées (EMA).

En janvier 2013, à la demande expresse du Mali et sur résolution de l’ONU, la France est intervenue contre les milices islamistes menaçant Bamako (opération SERVAL). Son action a été accompagnée par différentes missions de l’Union européenne (formation de cadres de l’armée malienne) et par l’ONU (MINUSMA). A partir d’août 2014, l’opération Barkhane a pris la suite pour lutter contre les groupes terroristes armés .

La difficulté de l’État malien à exercer son pouvoir et à régler ses problèmes internes, et le maintien de l’insécurité pour les populations ont conduit à un coup d’État militaire en 2021, puis à une mise en cause par certains de la présence militaire française. En outre, l’appel de la junte au pouvoir au groupe Wagner, à la réputation sulfureuse et de fait étroitement lié au pouvoir russe, plus encore dans le contexte de la guerre en Ukraine, a conduit la France et ses alliés à décider en février de se retirer du Mali.

Cela signifie-t-il, un échec et un recul inexorable de l’influence de la France en Afrique de l’Ouest, y compris au Mali ? S’agit-il d’un abandon de la lutte menée par la France contre des groupes djihadistes affiliés à Al-Qaïda ou à l'État islamique au risque de la remise en cause de la stabilité des États en Afrique de l’Ouest ? Autant d’interrogations auxquelles le général (2S) Dominique DELORT, ancien chef du centre opérationnel interarmées de l’état-major des armées, apportera son expertise. Il fera part de ses réflexions concernant les conditions d’une influence en Afrique et les perspectives qui peuvent s’ouvrir.